Berliet FF415 4X4
Prêt à partir à la casse, une bande d'amis du CI Saint Aubin décida de prendre sous son aile la restauration de ce camion de feux de forêt. Alors que les dodges dominaient le marché des CCFM depuis l'après guerre Berliet eu l'idée de concurrencer ce véhicule américain avec le Berliet FF415 4x4. Alliant légèreté (6,5 tonnes) et puissance avec son moteur ford 390 de 170 chevaux tout ça réunit sur un châssis compact et sur-élevé. Suite aux lois votées récemment définissant les caractéristiques des camions à caractère feux de foret, Berliet a utilisé ces normes pour créer son futur produit. Comme prévu le camion fut homologué dans la catégorie CCFM (camion citerne de forêt moyen). Avec un design totalement différent des GAK de la marque avec des lignes carrés et un genre très agressif, ce camion 4x4 ne mettra pas longtemps à l'époque pour s'imposer. Il fut créé sous plusieurs types d'utilités dont le plus connut est le CCFM, il y eu aussi le DA (Dévidoir automobile), le FPTLHR (Fourgon Pompe Tonne Léger Hors Route) et sortie même en 6x6.
La tâche pour la restauration s'averra difficile. En premier lieu l'objectif était de faire ronronner les 170 chevaux du moteur Ford. Cela faisait 5 ans que le camion couchait dehors, devant lutter contre la pluie, le vent, les orages et la neige. Après une journée de travail, la déception de l'équipe était présente, le moteur ne fonctionnait toujours pas. Mais on pouvait se féliciter de la bonne conservation de la carrosserie et du châssis. Finalement un mécanicien vint à notre secours. En peu de temps le camion retrouva une jeunesse. Une tête de delco un peut déréglée, les chapeaux de bougies rebranchés dans le désordre voila le diagnostic du mécano, mais la réparation ne prit que peut de temps.
Maintenant une nouvelle épreuve arriva pour corser le travail, c'est au tour d'une des roues arrière de rester bloquée. mais quelques heures ont nécessité à soigner le camion. A présent il fallait commencé à démonter le camion avec des ailes gravement atteintes par la rouille et une cabine qui commence à être attaquer, le temps devenait pressant. Sous les conseil du carrossier local, les parties à découper ont été soigneusement sélectionnées, Les ailes sont démontées, le groupe motopompe est enlevé après constatation de la casse moteur . La cuve est retirée avec soin, les casiers et le siège en bois sont démontés, les sièges du camion sont déboulonés, le deuxième pare- brise est enlevé proprement (ce qui n'a pas évité sa casse) pour pouvoir le refaire et les portières ont quitté leurs fixations. A présent on peut voir un châssis avec une cabine.
Tous les vendredis après-midi, un infirmier, un fromager et un cantonnier se retrouvent pour redonner vie a cette âme perdue.
A l'heure actuel le camion va être préparé pour la peinture,mais avant il faudra encore finir de découper des tôles.
Premier Jour:

Deuxieme journée:

Troisième journée:
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